Des créations avec tirage au sort comme les vraies

Grâce aux nombreuses possibilités mécaniques et motorisées qu’offrent les briques de Lego, les idées les plus diverses naissent dans la tête de certains internautes bricoleurs. Dernièrement, certains d’entre eux se sont lancés un drôle de challenge sur les réseaux  : construire une machine à sous miniature entièrement en Lego. En surfant sur youtube que nous avons découvert un bon nombre d’entre elles. Et vous, seriez vous capable de relever le challenge ? On attend avec impatience vos créations !

Les plus étonnant reste que pour tous ces bandits manchots, le facteur chance reste bel et bien respecté, mais avec quand même de gros décalages par rapport aux machines à sous actuelles. En effet, l’apparition, il y a quelques années, sur le marché de machines à sous vidéo 3D a complètement changé la donne aussi bien pour les joueurs que pour les opérateurs. Plus question de 3 rouleaux avec quelques illustrations simples avec ses machines modernes. Accessibles en ligne comme dans les salles de casino, ces machines sont caractérisées par un réalisme fou, preuve que l’industrie du jeu de hasard continue toujours de se développer. La parfaite illustration en la matière est la machine à sous Mega Moolah qui regorge de symboles et de personnages aussi vivants que dans un jeu vidéo.

Les machines à sous déjà 140 ans d’histoire

Produit phare des salles de casinos, les machines à sous ont su garder tout au long de leur longue et riche histoire l’engouement des amateurs de jeux de hasard. Depuis la création des tout premier modèles de bandit manchot jusqu’à l’avènement des machines 3D modernes de dernière génération, faisons un petit détour ici sur l’histoire de ce jeu de hasard emblématique.

La première ébauche de machine à sous remonte à 1891. Elle est l’œuvre de l’entreprise américaine Sittman et Pitt, considérée comme précurseur de ce qui deviendra l’un des meilleurs hits parmi les jeux de casino. Notez que malgré la présence du mécanisme de levier et le principe de jeu, l’ancêtre de la machine à sous s’apparentait plus à une machine de poker. Au-delà du concept (celui du poker), cette machine possède alors 5 tambours comportant 50 cartes retournées. Pour y joueur, il fallait actionner un levier (et non pas appuyer sur un bouton) après avoir placé sa mise et récupérer une bière en guise de récompense. C’est de drôle d’engin de Sittman et Pitt qui est le véritable ancêtre des machines contemporaines.

De la machine à sous rétro à la première machine vidéo

La toute première machine à adopter le principe de symboles est à mettre à l’actif de l’américain (décidément…) Charles Fey. Conçue en 1895, cette machine connue sous le nom de Liberty Bell, possède trois rouleaux et était déjà capable de déclencher des paiements automatiques. Pour gagner, les cinq symboles de la machine (carreau, cœur, pique fer à cheval et cloche de liberté) devaient tous s’aligner. Grâce à la simplicité de son fonctionnement, la machine à sous de Fey a rencontré un succès énorme à tel point qu’elle fut rapidement reproduite par la concurrence. Le nom « bandit manchot » souvent donné aux machines à sous à cette époque était une référence à l’unique levier placé sur le côté de leur système.

Après ce grand bond en avant technologique, les machines à sous ont encore connu une longue histoire d’innovations jalonnée par des dates clés. En effet, les inventeurs qui ont succédé à Charles Fey n’ont cessé de perfectionner l’engin. Avec l’avènement des machines électroniques en 1963, un changement de taille s’opérait : plus besoin de tirer le levier vers le bas pour lancer le dispositif. Cette action peut être déclenchée en appuyant sur un simple bouton. En 1976, la toute première machine à sous retro vidéo est introduite par une société de Las Vegas en Californie . L’affichage de vidéo sur la machine Fortune Coins lui a valu un grand succès, d’abord dans tous les hôtels de standing de Las Vegas. L’invention ne sera adoptée dans les casinos en ligne que 18 ans après, ce qui permet de la mettre à la portée de millions de gens dans le monde.

Aujourd’hui, dans ses versions les plus anciennes, ce bon vieux jeu de casino qui a suivi les évolutions techniques sert dans ses versions les plus retro d’objet décoratif dans les salons et les appartements chics. Un peu plus vieille que le Lego, il est amusant de voir que les deux technologies ludiques, aux antipodes l’une de l’autre peuvent se rencontrer grâce à l’ingéniosité de quelques-uns.

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Lego, 100 ans d’une longue aventure

S’il faut attendre l’an 1932 pour assister à la création officielle du premier fabricant de jouets au monde, l’histoire de Lego et celle de son fondateur Ole Kirk Christiansen remontent à l’an 1916 avec l’ouverture de son atelier de menuiserie. Ole était alors constructeur de maisons et de meubles pour les fermiers de sa région. Malheureusement, un incendie déclenché par ses deux jeunes fils va provoquer la ruine de son atelier.

Pour se refaire, il eut l’idée de fabriquer des versions miniatures de ses outils afin de réduire les coûts de production. Ces produits l’inspirent alors à se lancer dans la fabrication de jouets construits à partir de chutes de bois. L’atelier commence par concevoir ses premiers jouets à tracter (cochons-tirelires, voitures et camions). S’en suit une longue traversée du désert dû notamment au succès limité de l’entreprise. Un tournant majeur est pris en 1949 grâce à une invention de Godtfred Christiansen qui s’est rallié à l’entreprise familiale entre-temps. Il s’agit d’un système de mini-cylindres autobloquants permettant aux briques d’être solidaires une fois assemblées. Après avoir traversé de nombreuses critiques sur le manque de polyvalence des briques et l’utilisation de plastique pour les jouets, l’entreprise développe en 1958 la brique contemporaine à huit saillies et dépose sa licence la même année.

Lego connait une croissance exceptionnelle durant les années suivantes jusqu’à l’introduction en 1961 et 1963 de ses premières roues. À la faveur de cette nouvelle création, elle accroît ses capacités de production d’objets roulants. L’ensemble ferroviaire alimenté au départ par un moteur de 4,5 volts, puis remplacé par un autre de 12 volts, est considéré, à ce jour, comme l’un de ses plus grands succès commerciaux.

Pour dominer l’industrie des jouets, Lego s’adresse à partir de 1973 au marché féminin avec la fabrication de meubles et maisons de poupées. Ces produits sont plutôt bien accueillis par le public, mais sûrement pas autant que la gamme Bionicle (voir photo) du groupe danois. En 2001, Bionicle réalise plus de 100 % des ventes de la firme qui est au bord de la crise. Toutefois, l’évènement majeur de Lego Group au XXIe siècle restera la commercialisation de jeux vidéo tels que Lego Stars Wars, Lego Batman, Bionicle The Game, etc.

Robotique et technologie avancée

En dehors de ses briques, le groupe Lego développe des projets innovants notamment dans le domaine de la robotique. Les Lego MINDSTORMS sont un projet de la firme dont la particularité sera de proposer un module programmable. Les Lego MINDSTORMS RCX, première version du projet, sont dévoilées en 1998. Huit ans après, une nouvelle version est proposée sur les briques NXT. La plus récente est celle disponible sur EV3. Elle est programmable à partir de lignes de codes ou à partir blocs fonctionnels interconnectés. Retro, Lego , vous disiez ? Désormais, avec la robotique, la marque se tourne encore plus résolument vers le futur, en prouvant, une fois de plus, sa capacité à se renouveler.

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